Daisy

Daisy

Vendredi 13 mai 2011 à 19:02

 Mon père est arrivé dans la journée du 10 septembre. Dans le coffre de sa voiture, il y avait les restes de cartons et de meubles à installer. On a transporté tout ces trucs super lourds jusqu'à appartement et puis on est allé manger dans un petit resto vers la place d’aligre. Ensuite je suis allé attendre ma mére au bout du quai, il était 23 heures et des tas d’amoureux se sautaient dans les bras se retrouvant pour un week-end. Papa était la, il avait tenu à nous accompagner, et comme il est borné on a du prendre son chemin pour retrouver mon appartement. Bien sur, on s’est perdu, mais comme il est borné il a dit qu’il nous suivait, que c’était pas du tout lui qui nous guidait. Ma mère et moi on se parle beaucoup. C’est bête, mais il y a peu pourtant quand je dormais encore dans ma chambre sous les toits de la rue de l’ancien courrier et que je devais prévenir de l’heure de mon retour, on s’appelait cinq fois par jour tout en sachant toute les deux qu’on se verrait plus tard dans la journée. Maman et moi le lendemain, on a passé deux heures et demi a monter ma commode Ikea, c’est bien fichu ces trucs la, mais bon dieu qu’est ce que c’est long. Après les cinquante vis douze  écrou et autre clou en tout genre, j’ai monté Patrick, mon fauteuil. Maman a fait les courses, le ménage, la lessive, et puis on a mis les rideaux de velours rouge qui trainent par terre et qui font louis quatorze dans son palais. Mon palais de 19m2. La veille de son départ, maman a fait à manger, c’est bien parce qu’il m’en restait pour le lendemain soir, elle m’a tout mis dans un petit Tupperware au frigo et puis elle est parti en laissant un mot qui disait qu’elle était fière de moi. C’est la que j’ai commencé ma vie ici.  Avant, Je laissais mes chaussures dans la salle à manger, juste aux pieds de la table, et mes clefs posée dans l'entrée. Je rentrais souvent très tard , et maman se lève tôt, alors comme ca elle saurait que je suis bien la, bien en vie, et que rien n'a changé. Maintenant personne ne sait si je suis bien rentrée.

 

Vendredi 6 mai 2011 à 19:26

Mon voisin s'appelle Franck. je le sais a cause de la petite fiche que la gardienne a scotché sur un des murs du hall de l'immeuble, elle a tout ecrit a l'envers, mais on comprend a peu prés,  alors je sais que mon voisin s'appelle Franck et qu'il habite avec sa copine. Franck il doit avoir une trentaine d'année ,  et sa copine, peut etre 20. On dirait bien qu'elle parle pas un mot de francais alors quand il l'engueule et que ca traverse les murs, ca doit pas etre simple pour elle de se defendre. Franck il ecoute du neo dark metal underground de cave le dimanche matin quand il passe l'aspirateur , et il supporte pas le bruit des autres. Alors, quand a deux heures du matin il telephone dans le couloir, avec tout plein de gros mots, parce que ca exprime mieux ce qu'il veut dire, quand il rale sur le monde entier et que tout l'immeuble l'entend, quand il  met la musique a fond et qu'il tape dans les murs et qu'elle pleure, moi j'ose rien dire parce que j'ai pas envie qu'on m'engueule aussi. Franck il a un physique  de petite frappe, une voix grave au ton  meprisant et vulgaire. Alors je m'habitue au neo dark metal underground , et quand il me fais trop chier, je met les jonas brothers au volume maximum et on fait un battle .

Vendredi 6 mai 2011 à 19:19

Je suis amoureuse. Alors , j'écris plus rien du tout . presque tout est parfait
en plus il fait beau, et j'attends mes amis.

Voila, il fallait juste laissé faire la vie, pour ne pas se noyer dans un verre d'eau.



Jeudi 28 avril 2011 à 17:22


Vingt ans.
Ca recommence , la gorge qui gonfle.
Nuits blanches :  l'air chaud dans la piéce, l'heure, l'attente, la lenteur.
Je ne vois rien que des heures qui s'étalent, des jours qui s'étendent, des semaines assoupies qui s'écrasent sous l'été qui approche, et ces minutes comme des picotements dans mon bras gauches. Ces minutes élastiques.
L'amour, la douce violence de l'amour, le temps.
A tous les temps et par tous les temps :  vingt ans , et je t'attends.


Mercredi 13 avril 2011 à 16:00

Bien sur, qu'on est trop differents
Trop loin : des milliers de pas, alors bien sur
que je me briserai les poings contre de nouveaux murs.
Je déposerai tous mes bijoux sur la table de chevet ,
il n'y aura que mes cheveux qui prennent toute la place.
Je poserai tout,
tous mes cahiers d'alphabet sales,
mes souvenirs dans des valises en papier mâché
pour tout savoir de toi.
Alors bien sur, nous aurons nous aussi des orages,
sous le ciel blanc.
Mais les averses je m'en moque , et tu m'as volé mon parapluie.
Je te donnerai mes yeux , pour que tu puisse voir comme je te vois.



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