Daisy

Daisy

Vendredi 3 juin 2011 à 21:25

Sur mon dos le silence écrase sa paresse
Et lorsque je me courbe on dirait qu'il se moque
C'est un chat indolent qui ne tient ses promesses
se nourrit de mensonge et dans mes larmes croque.

Dans mon poing le piano qui jouerait " je te veux "
Et lorsque je le serre on dirait qu'il gemit
Comme un clown malade qui aurait trop sourit
Qui n'aurait plus jamais que des pierres sous les yeux.

Sous mes pieds le soupir d'un temps qui s'en ira
A trop jouer les scènes des serments à six sous
Et chacun de mes pas s'enfoncent dans un clou
J'irai voir jouer ma peur dans un vieux cinéma.

Mardi 31 mai 2011 à 18:58

Les gens, les autres, tous, tout le monde, on ne retient rien que le moins important, alors merde, ce serait la meme chose de se taire.

Mercredi 25 mai 2011 à 17:51

Conjugue sur un grand paravent
de mes doigts crochus de tes mots croches
des verbes versatiles
dans la langues des signe.
Des yeux qui font le tapin,
Le bitume brulant sous mes tout petits pieds.

Jeudi 19 mai 2011 à 0:38

Marcher dans la nuit en ecoutant des chansons d'amour, en ralentissant le pas pour ne pas arriver trop vite . Les regards des gens ne s'accrochent plus à rien sur moi et je sens mes yeux qui rient  de tendresse et d'un bonheur humide qui pourrait s'échapper. du bout des doigts les photos jaunies de quelqu'un d'autre , et dans les draps seulement , un poème aux cheveux fous qui fait peur aux voisins.
Ne pas dormir, pour rattraper un temps qui  traçait des chemins cote à cote . Dormir, pour  être enfin toujours au même endroit ou tout est flou et vivant et ou les yeux se noient dans des yeux qui disent tout dans des mots de salive. Sentir, dans un tremblement de voix,  comme tout est exactement parfois comme cela doit-être, après les orages qui font croire qu'ils vibrent dans le sol, après les petits mensonges et le dégout, et comme vrai et beau ont un sens si on veut bien le leur donner. Alors d'accord, hagards et silencieux, ailleurs, capricieux, fuyants des yeux, presque différents et pourtant juste les même en plus grands et plus forts : ses mains, ah, ses mains.

Samedi 14 mai 2011 à 0:25

Le  tout petit prince : Les monstres, je les tuerai tous .
Elle lui répondit, dans un soupir sourire un peu triste , que les monstres, ils habitent dans les murs, et que comme c'est des murs porteurs, alors il faudra faire avec.

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