Daisy

Daisy

Mercredi 26 janvier 2011 à 20:27

J'arracherais chacun de mes yeux,
Pour chacune de tes mains sentir sur ma poitrine
qui sont fait l'un pour l'autre.
Pour m'endormir, de l'autre coté de ton grand lit,
Et aspirer ton souffle endormit  ( je serais toute petite )
Je voudrais bien me taire, ce serait si facile : tu me rend muette,
Et avaler tes mots quand tu me mords les levres.
Je serais qui tu veux pour etre qui tu aimes,
Tu me rends sourde, muette, aveugle,
Je bois tes notes qui pleuvent du soleil.

 


Mardi 25 janvier 2011 à 15:37

J’ai manqué à l’appel, (c’est qu’il   J'ai manqué à l'appel, ( c'est qu'il y avait du vent )
pourtant la musique était belle : comme le battement de cil,
D'un jeune amour qui s'evanouit,
Aprés avoir courru dérriere, le desordre dans la chambre.
Nous avons eu la nuit, ou peut etre sommes nous pris au piége ?
La nuit avait le meme gout : celui de nos baisers cueillis trop vert
( ou peut-etre celui d'une impatience gourmande ).
Quand la nuit se rendort, que les volets n'ont pas bougés vraiment,
Qu'elle heure sera t il?

Mercredi 12 janvier 2011 à 23:55

" Quand l'amour s'en va pour de bon, pour toujours, on peut croire qu'on est mort. Ce n'est pas vrai. Mais l'amour est parti tellement fort que, pendant un moment, on n'a plus de peau, plus de soleil, on n'a que des larmes dans les yeux et, à cause d'elles, on ne voit plus rien d'autre que l'amour qui est parti...
En fait, il est parti si loin qu'il y a de la place pour un autre amour...Quand il en viendra un... Il en vient toujours, c'est aussi pour ca qu'on l'aime, l'amour, parce qu'il en vient toujours, et quand on croit que ce n'est plus possible, que plus rien ne peut arriver, paf, toc, toc, il frappe à la porte de nous, il dit bonjour, je suis un petit amour, je voudrais rentrer en vous, pour grandir et pour vous rechauffer, je le sens bien, vous etes un peu froid...et on ouvre la porte de nous, on est tout content de rendre service à un petit amour qui a besoin d'une maison, et il pousse, il pousse à l'interieur de nous, il grossit, il grandit, et voila que le soleil est revenu, voila qu'on est bien de nouveau, et le petit amour est devenu un grand amour, un amour merveillissimeux..."

Claude Ponti. La trijolie 1 : La pantoufle.

Vendredi 7 janvier 2011 à 19:19

Scène 2

Une petite fille du groupe d’enfant entre sur la scène. Elle a les cheveux blonds, elle est fardée à outrance. Elle porte une robe rouge trop grande et trop décolletée un peu déchirés .elle a les pieds nu. Elle porte dans ses bras une poupée de chiffon molle et moche. Elle s’avance sur le devant de la scène en gambadant. Ses cheveux longs se balancent autour de sa tête quand elle avance. Son rouge a lèvre déborde. Tout ce maquillage doit être vulgaire et dérangeant.

 Marie-celestine : (comme si elle parlait à sa poupée)

Blablablablablablabla ! Madame vous étés trop belle dites donc ! (Comme si la poupée lui répondait) Oui, j’ai vingt deux ans je suis actrice, et j’adooooooore mon métier ! Je suis actrice moi, tout le monde m’adoooore ! (Elle fait bouger les bras de la poupée moche)
Je suis une STAR, oui madame, rien de moins, j’ai plein de bijoux en OR (bouche grande ouverte) que tout mes fans m’offrent ! Tous les hommes sont fous de moi ! (Elle déambule d’un pas assuré) Je suis obligé de m’organiser vous savez, c’est pas facile tout les jours  avec un emploi du temps comme le mien. Tout les jours je dois répéter avec ma troupe, c’est moi bien sur qui ai le premier rôle, je dois passer des heures et des heures a me maquiller et a me coiffer, je dois toujours être la plus belle, oui oui ! Tous les hommes m’attendent à la sortie du théâtre, ils sont très nombreux, ils veulent tous mon orthographe ! (Elle se décompose, sa voix se fait grinçante, sa démarche perd de l’assurance, elle se voûte, puis s’arrête)
Ils veulent tous me toucher. Ils tirent sur ma robe, tirent mes cheveux, ils veulent que j’enlève ma robe, ils me regardent tous, leurs yeux sont mouillés. Ils m’empêchent de passer, se collent a moi, se collent contre moi. Ils sont si durs avec moi, il est si dur contre moi.
Elle est face au public, bouche ouverte, bras ballants. Elle tient sa poupée par la jambe. Puis, d’une petite voix :)
Ils ont déchirés ma plus belle robe, la rouge, celle qui me fait des gros nichons et qu’on dirait que je suis une princesse. Ca m’a fait mal, j’avais du sang partout qui coulait dans mes jambes, on dirait qu’il m’avait ouvert le ventre et qu’il voulait sur mes cuisses. Puis après il a dit que c’est ma faute, qu’il ne fallait pas devenir si belle, après on te touche et on t’aime et on t’étouffe.
PAPA !

Jeudi 9 décembre 2010 à 20:45

Il n’y a plus de lait,
J’ai eu une insomnie.
J’ai vidé la bouteille dans le creux de mon lit.
J’ai regardé l’horloge,
Chaque heure que j’attendais,
Me lacérer la gorge
De douze coups de fouet.
Il n’y a plus rien dans l’écuelle,
Mon pauvre chat crève de faim,
Et si la nuit je suis cruelle
C’est parce qu’on m’a coupé les mains.
J’ai regardé ma gorge,
Chaque heure que j’attendais,
Dans le creux de l’horloge les minutes dormaient.
La dernière goûte est au voisin
J’avais un bol de coté,
Mais toi tu as dormis jusqu’au terminus du train,
Alors ne m’en veux pas si le lait a tourné.

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