( comme si tout avait changé d'un coup )
Il y a des choses qui n’existent pas,
Des masques blancs pour tout les autres.
Il n’y avait que des voix sourdes, et le monde braqué sur moi avec les yeux fermés.
Lundi 21 février 2011 à 19:36
Il y a des choses qui n’existent pas,
Des masques blancs pour tout les autres.
Il n’y avait que des voix sourdes, et le monde braqué sur moi avec les yeux fermés.
Vendredi 18 février 2011 à 18:09
Autour de nous les autres
Autour de moi tes bras et puis
La danse des cheveux des autres filles
Des airs d’opéra.
Des animaux autour des doigts
La corde au doigt autour du cou
Un serpent qui danse, ca ne partage pas
Des airs de rien du tout.
Cabaret en robe de tulle
Les verres que tu n’offres pas
En cœur en croix les bras qui hurlent
Des airs d’opéra.
Un silencieux marché d’hiver
Ou claquent le bois des chaussures
La danse du sourire de la fille d’hier
La tête contre les murs.
Jeudi 17 février 2011 à 18:52
Mercredi 16 février 2011 à 20:06
Mardi 8 février 2011 à 15:18
Je peux l'ecrire maintenant, c'etait un 9 juillet, je portais un debardeur vert fluo et un short en jean. j'avais les cheveux attachés, et j'etais encore blonde. On s'est assis dans ce café de la place des celestins, le soir, je devais etre une girafe et lui un lion, mais il a pris le train pour rentrer finalement, parce que c'etait trop dur. C'etait un 9 juillet, il faisait trés chaud et il m'a roulé une cigarette pendant qu'on se disait qu'on devait se quitter pour pas se hair. Le gout du café et du golden virginia, le vent dans les branches au dessus de nos tetes, des larmes, des mains qui se touchent, et la fin d'un roman a ecrire. On s'est quitté place Bellecourt, en se disant qu'on pouvait y arriver, il est monté dans un train et moi j'ai pris les escaliers.
J'etais deguisé en girafe, et je pleurais sous mon masque. Il y avait tout les amis de Simon qui etaient des amours, et j'ai dormi avec 4 autre personnes dans le lit deux place. Le lendemain, il y avait G., T. et moi dans la voiture pour rentrer a Montpellier. Il m'a encore appelé ma cherie, une ou deux fois, sans faire exprés, parce qu'il y avait l'habitude, et qu'on s'en defait pas si facilement. J'ai perdu quelque kilo, je me suis evanoui, j'ai bu trop de rosé et j'ai quitté la ville ou je suis née. J'aimerais bien dire que maintenant, j'ai plus besoin que toute la terre me regarde, mais c'est pas vrai, je sais juste que j'écoute de la musique et que je sais encore dire Je t'aime, je sais que j'ai de la chance . Alors, meme si on se lasse vite de moi, j'ai le temps maintenant, et j'ai plus peur de la place des celestins.