Daisy
Daisy
Jeudi 7 avril 2011 à 23:11
Immense, ce lit.
Immenses, des yeux, des mains.
Partir ou rester.
Je me baillonerai.
Parfois ca me rend triste : C'est comme si j'allai pas y arriver. Je brasse du vent avec mon sourire niais et mes crampes d'estomac, alors souvent, je fais semblant de parler tres fort, mais je suis morte de trouille et j'ai des echymoses partout sur les bras, des griffures qui collent; des marques de dent.
Forcez moi à écrire, il ne faut rien oublier.
Immenses, des yeux, des mains.
Partir ou rester.
Je me baillonerai.
Parfois ca me rend triste : C'est comme si j'allai pas y arriver. Je brasse du vent avec mon sourire niais et mes crampes d'estomac, alors souvent, je fais semblant de parler tres fort, mais je suis morte de trouille et j'ai des echymoses partout sur les bras, des griffures qui collent; des marques de dent.
Forcez moi à écrire, il ne faut rien oublier.
Jeudi 31 mars 2011 à 22:08
C'est un jardin de printemps,
Aux étrangers qui bruissent,
mais moi je tombe.
Le sommeil,
L'amour,
La musique.
Son parfum en dedans.
Aux étrangers qui bruissent,
mais moi je tombe.
Le sommeil,
L'amour,
La musique.
Son parfum en dedans.
Mardi 22 mars 2011 à 17:41
" Le langage est comme une peau : je frotte mon langage contre l'autre. C'est comme si j'avais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout de mes mots. mon langage tremble de désir. L'émoi vient d'un double contact : d'une part, toute une activité de discours vient relever discrètement, indirectement, un signifié unique, qui est " je te désire", et le libère , l'alimente, le ramifie, le fait exploser ( le langage jouit de se toucher lui-même ); d'autre part, j'enroule l'autre dans mes mots, je le caresse, je le frôle, j'entretiens ce frôlage, je me dépense à faire durer le commentaire auquel je soumets la relation "
Fragments d'un discours amoureux
Jeudi 10 mars 2011 à 19:15
Je ne sais pas écrire de jolies choses, c'est un peu facile à dire. Comme j'aimerai parler des mains et des odeurs. Mais moi, je me tais, pour ne pas trop en dire : j'ai tout sur le bout de la langue, à se mordre les joues pour ne pas sourir trop grand et s'evanouir trop vite.
C'est trop grand pour moi, mais j'ai pas peur d'essayer de grandir.
Mardi 1er mars 2011 à 17:01
Ca me fait comme un poid leger dans la poitrine, c'est lourd et c'est doux, , ca respire dans ma tete, ca fait des chansons et du bruit et du silence. Dans ma gorge il y a des baisers doux et violents, des morsures et des milliers de mots qui ne s'ecrivent pas avec des lettres : j'attendrai dans le noir.