Daisy

Daisy

Mardi 31 mai 2011 à 18:58

Les gens, les autres, tous, tout le monde, on ne retient rien que le moins important, alors merde, ce serait la meme chose de se taire.

Mercredi 25 mai 2011 à 17:51

Conjugue sur un grand paravent
de mes doigts crochus de tes mots croches
des verbes versatiles
dans la langues des signe.
Des yeux qui font le tapin,
Le bitume brulant sous mes tout petits pieds.

Jeudi 19 mai 2011 à 0:38

Marcher dans la nuit en ecoutant des chansons d'amour, en ralentissant le pas pour ne pas arriver trop vite . Les regards des gens ne s'accrochent plus à rien sur moi et je sens mes yeux qui rient  de tendresse et d'un bonheur humide qui pourrait s'échapper. du bout des doigts les photos jaunies de quelqu'un d'autre , et dans les draps seulement , un poème aux cheveux fous qui fait peur aux voisins.
Ne pas dormir, pour rattraper un temps qui  traçait des chemins cote à cote . Dormir, pour  être enfin toujours au même endroit ou tout est flou et vivant et ou les yeux se noient dans des yeux qui disent tout dans des mots de salive. Sentir, dans un tremblement de voix,  comme tout est exactement parfois comme cela doit-être, après les orages qui font croire qu'ils vibrent dans le sol, après les petits mensonges et le dégout, et comme vrai et beau ont un sens si on veut bien le leur donner. Alors d'accord, hagards et silencieux, ailleurs, capricieux, fuyants des yeux, presque différents et pourtant juste les même en plus grands et plus forts : ses mains, ah, ses mains.

Samedi 14 mai 2011 à 0:25

Le  tout petit prince : Les monstres, je les tuerai tous .
Elle lui répondit, dans un soupir sourire un peu triste , que les monstres, ils habitent dans les murs, et que comme c'est des murs porteurs, alors il faudra faire avec.

Mercredi 13 avril 2011 à 16:00

Bien sur, qu'on est trop differents
Trop loin : des milliers de pas, alors bien sur
que je me briserai les poings contre de nouveaux murs.
Je déposerai tous mes bijoux sur la table de chevet ,
il n'y aura que mes cheveux qui prennent toute la place.
Je poserai tout,
tous mes cahiers d'alphabet sales,
mes souvenirs dans des valises en papier mâché
pour tout savoir de toi.
Alors bien sur, nous aurons nous aussi des orages,
sous le ciel blanc.
Mais les averses je m'en moque , et tu m'as volé mon parapluie.
Je te donnerai mes yeux , pour que tu puisse voir comme je te vois.



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