Daisy
Daisy
Mercredi 20 août 2014 à 21:51
Cédric a 32 ans, un piercing à l'arcade et une fille de 14 ans quelque part en Normandie. Elle s'appelle Jessica et elle est brune aux yeux bleu comme lui, les plus beaux yeux du monde presque , avec ces cils interminable dans lesquels se coincent les larmes. Cédric fait presque deux mètres . Il a une barbe sombre mais quand il parle il bafouille et il bégaye parce qu'il a peur de dire une connerie et qu'il a peur qu'on ne l'aime pas . Ça fait 4 ans que Cédric dort dans la rue, dans le métro, sous le kiosque dans quelques centres d'hébergement pourris et sur un lit d'hôpital . Cédric a 32 ans et si il prend pas son traitement tous les jours il peut mourir demain . Alors il avale ses anticoagulant avec une rasade de sa 12 eme maximator de la matinée et me dit merci de le regarder comme un homme . Cédric a fait de la mécanique , de la taule, une embolie pulmonaire et 2 arrêts cardiaque . Il peut boire 10litres sans broncher , et les gens ont peur de lui alors qu'il est un tout petit enfant dans un corps de vikings . Bientôt on partira à la mer et Cédric a dit merci de me ramener chez moi.
Jeudi 16 janvier 2014 à 22:41
Rachid est un voyou. En vrai c'est pas comme ça qu'il s'appelle mais comme les flics en ont après lui c'est le nom qu'il a choisi . Il a même pas 35 ans mais il sait même pas lire et a passer un quart de sa vie en taule parce qu'il a agressé des gens et volé des vieilles . Rachid fait que boire toute la journée à la gare avec ses potes de rue qui le voient comme un caid parce qu'il est sous nos yeux et qu'il se fait même pas choper. Pourtant il vide des carte bleu et vole les sandwich de l'hosto pour les distribuer sur le boulevard ou mendient et zonent le gratin du 13. Rachid a pas l'air d'un mauvais garçon même si il à plus de dent et que quand il est bourré il se bastonne à tout va. Il dit que les 8 prochaines années il se fera pas avoir et c'est pour ça qu'il peut pas faire ses papier . Ben ouai, si il entre dans un comico il en ressort pas avant 45 ans et y'a quand même sa femme qui l'attend dehors , sa petite femme de 15 ans de moins qui serait bien mieux au chaud dans sa famille mais qui dort dans un coin à peine abrité du 7eme hôpital de france. Rachid il dit que je fais rien pour lui alors que j'ai passé des heures au téléphone et à me ronger les ongles pour qu'il dorme dans des draps , mais il me regarde dans les yeux en me disant qu'il m'emmerde parce que j'en ai rien a foutre qu'il dorme dehors .
Mercredi 4 décembre 2013 à 10:26
Ça sert a rien de faire l'autruche putain.
Mercredi 27 novembre 2013 à 11:25
J'ai froid.
je sais pas jouer,moi je joue jamais et je sais même pas mentir.
je sais pas jouer,moi je joue jamais et je sais même pas mentir.
Dimanche 3 novembre 2013 à 18:28
J. dis que c'est un comble, parce que les riches sont radins. Il s'enerve et se met a hurler sur ces mecs en costard qui passent devant son bac et qui repondent qu'ils ont riant a son " un euro? Une cigarette?" Y'a que les pauvre qui donnent, qu' il dit, et les jolies filles, les "bombes atomiques comme il dit", alors ca aide pas à arreter.
J. Touche pas un sentime. Ni chomage, ca fait plus de six ans qu'il a pas travaillé, ni RSA, rien. Il n'a plus de papiers depuis deux années et ne posséde rien d'autre que les vetements qu'il porte sur lui et qu'il change selon ce que les association vont lui donner. Il vient d'avoir 36 ans, deux enfants quelques part, une maman, une soeur. J. fais la manche pour acheter de l'alcool, chaque jours de chaque semaine, pour acheter des biéres fortes, autant qu'il le pourra, tant qu'il aura des centimes, il ne s'arretera pas.
Il conait pas Paris, alors il s'est installé sur le boulevard qui longe la gare ou il est arrivé. Sur ce trés long boulevard, il y a beaucoup de passage, des gens qui, comme lui , fond la manche, assis par terre, en allant a la rencontre des gens, sans rien dire ou en insistant. Chacun sa methode et chacun pour sa pomme. Aprés, on partagera peut-etre la bouteille. J, lui, il partagera jamais sa biére. Il dit qu'elle est la femme de sa vie.
Lorsqu'il est seul, J, un gobelet à la main, interpele mollement les passant ou attend simplement que ca vienne.Quand un passant lui donne une piéce, ou parfois un billet, il n'en revient pas, et va au franprix d'en face. J. N'achete jamais à manger. Seulement ses biére, son medicament comme il dit, et ca fait 17 ans.
Les riches donnent rien, seulement les pauvre, et ce qui donnent le plus, c'est ceux qui n'ont rien du tout. Ils partagent , les potes de rue, parce qu'il savent que J. a besoin de son médicament. Il payent une biére ou partagent une bouteille, fument une cigarette à deux. J. n'en revient pas que ce soient eux qui partagent ; les clodos comme lui, les ouvriers, les etudiants, et ils partagent et ils ont pas peur de lui.
J sais bien qu'il n'aurait plus tant besoin de faire la manche ou de compter sur les autres si il touchait le RSA. Mais pour ca, faut refaire ses papiers, bouger de son coin de trottoire, de son coin de manche, ou quelqu'un pourrait venir en son absence lui donner une piéce, ou un pote pourrait le rejoindre.
Alors, pour l'instant, il n'est pas pret a se lever de son banc.
J. a 36 ans. Il dit qu'il est foutu mais qu'il voudrait voir ses gosses. Et quand je lui repond que la vie continue et que c'est à lui de la prendre en main, il me regarde tristement en me disant qu'il est sensible .
J. Touche pas un sentime. Ni chomage, ca fait plus de six ans qu'il a pas travaillé, ni RSA, rien. Il n'a plus de papiers depuis deux années et ne posséde rien d'autre que les vetements qu'il porte sur lui et qu'il change selon ce que les association vont lui donner. Il vient d'avoir 36 ans, deux enfants quelques part, une maman, une soeur. J. fais la manche pour acheter de l'alcool, chaque jours de chaque semaine, pour acheter des biéres fortes, autant qu'il le pourra, tant qu'il aura des centimes, il ne s'arretera pas.
Il conait pas Paris, alors il s'est installé sur le boulevard qui longe la gare ou il est arrivé. Sur ce trés long boulevard, il y a beaucoup de passage, des gens qui, comme lui , fond la manche, assis par terre, en allant a la rencontre des gens, sans rien dire ou en insistant. Chacun sa methode et chacun pour sa pomme. Aprés, on partagera peut-etre la bouteille. J, lui, il partagera jamais sa biére. Il dit qu'elle est la femme de sa vie.
Lorsqu'il est seul, J, un gobelet à la main, interpele mollement les passant ou attend simplement que ca vienne.Quand un passant lui donne une piéce, ou parfois un billet, il n'en revient pas, et va au franprix d'en face. J. N'achete jamais à manger. Seulement ses biére, son medicament comme il dit, et ca fait 17 ans.
Les riches donnent rien, seulement les pauvre, et ce qui donnent le plus, c'est ceux qui n'ont rien du tout. Ils partagent , les potes de rue, parce qu'il savent que J. a besoin de son médicament. Il payent une biére ou partagent une bouteille, fument une cigarette à deux. J. n'en revient pas que ce soient eux qui partagent ; les clodos comme lui, les ouvriers, les etudiants, et ils partagent et ils ont pas peur de lui.
J sais bien qu'il n'aurait plus tant besoin de faire la manche ou de compter sur les autres si il touchait le RSA. Mais pour ca, faut refaire ses papiers, bouger de son coin de trottoire, de son coin de manche, ou quelqu'un pourrait venir en son absence lui donner une piéce, ou un pote pourrait le rejoindre.
Alors, pour l'instant, il n'est pas pret a se lever de son banc.
J. a 36 ans. Il dit qu'il est foutu mais qu'il voudrait voir ses gosses. Et quand je lui repond que la vie continue et que c'est à lui de la prendre en main, il me regarde tristement en me disant qu'il est sensible .