Daisy

Daisy

Mercredi 16 février 2011 à 20:06

J’ai man
Il s'est passé trop de chose.
Il y avait L.  , trois personnes dans un lit, une bouteille qui tourne et des kiwis.
Il y avait des chansons, de la pluie et une chemise de scout americain. Il y avait aussi un concert.
Et puis aprés le concert, il y avait le café Moro, avec un coréen qui s'est pas géné pour dire que j'etais comme IKEA et que L. était vraiment trop sexy a donf de balle. Il y avait le serveur , les deux mecs ivres, le dernier metro, trois personne dans un lit, un quai de gare, quelque larmes triste et le bordel dans mon appartement.
Il y a un peu moins de bordel, je veux pas dormir seule, et hier soir il y avait la ville qui avait changé de couleur.

C'est vrai que j'ai une vie folle. Je suis niaise a mourir.

Jeudi 10 février 2011 à 19:28

J’ai manqué à l’appel, (c’est qu’il 
9 fevrier, quai de Bercy.
Aprés quelque verres, c'etait plus trés grave que ca tangue, et de toute facon, le plus important c'est qu'ils étaient tous la des quatre coins de la france. Ils ont gagnés, parce qu'on est super bonasse et que la corruption, y'a que ca de vrai. J'ai dormi 3 heure entre deux mecs en etoile de mer, pendant qu'un 3 eme nous regardait tous dormir, assis, l'air grave. a 7heure de matin, tout le monde dormais dans le metro, alors en arrivant au 27 on s'est ecroulés.
Je me souvenais plus trop du prenom du mec qui ressemblait a a Ycare, et du trajet de retour, mais c'etait cool de voir les gens danser.
Il faudrait que j'arréte de me plaindre, parce que, c'est vrai quoi, j'ai pas mal de chance.



Mardi 8 février 2011 à 15:18

Je peux l'ecrire maintenant, c'etait un 9 juillet, je portais un debardeur vert fluo et un short en jean. j'avais les cheveux attachés, et j'etais encore blonde. On s'est assis dans ce café de la place des celestins, le soir, je devais etre une girafe et lui un lion, mais il a pris le train pour rentrer finalement, parce que c'etait trop dur. C'etait un 9 juillet, il faisait trés chaud et il m'a roulé une cigarette pendant qu'on se disait qu'on devait se quitter pour pas se hair. Le gout du café et du golden virginia, le vent dans les branches au dessus de nos tetes, des larmes, des mains qui se touchent, et la fin d'un roman a ecrire. On s'est quitté place Bellecourt, en se disant qu'on pouvait y arriver, il est monté dans un train et moi j'ai pris les escaliers.
J'etais deguisé en girafe, et je pleurais sous mon masque. Il y avait tout les amis de Simon qui etaient des amours, et j'ai dormi avec 4 autre personnes dans le lit deux place. Le lendemain, il y avait G., T. et moi dans la voiture pour rentrer a Montpellier. Il m'a encore appelé ma cherie, une ou deux fois, sans faire exprés, parce qu'il y avait l'habitude, et qu'on s'en defait pas si facilement. J'ai perdu quelque kilo, je me suis evanoui, j'ai bu trop de rosé et j'ai quitté la ville ou je suis née. J'aimerais bien dire que maintenant, j'ai plus besoin que toute la terre me regarde, mais c'est pas vrai, je sais juste que j'écoute de la musique et que je sais encore dire Je t'aime, je sais que j'ai de la chance . Alors, meme si on se lasse vite de moi, j'ai le temps maintenant, et j'ai plus peur de la place des celestins.

Mercredi 26 janvier 2011 à 20:39

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La ville est immense, comme des yeux jaunes dans la nuit, on ne voit rien d'autre que ses propres pas sur le goudron mouillé, et pourtant il y aurait tant à dire. Les doigts écorchés des passants qui ont froid sont comme des etoiles mortes, ces mains tordues par les mensonges. La ville est immense, et quand les gens se voient, ca ferait comme ces doigts ensanglantés dans une prise electrique, ca ferait mal et peur, ca ferait comme des fourmies partout.
Petits enfants perdus, pour accrocher un regard vivant , il faudrait courir plus vite que ces trains qui n'attendent personne.
la ville est immense, et quand la ville devore nos joues griffées par le vent du nord, c'est comme si on avait tort d'étre encore en vie.
Derriére les portes, derriére les fenetres, il y a des gens qui saignent, il y a des gens qui s'aiment, il y a des gens qui ne sentent rien du tout. Heureusement qu'il y a la pluie qui nous reveille, et qu'un chien aboie au dehors, Paris serait tentée d'occulter tous ces eclats de voix qui voudraient dire des choses.
Ou sont les nouveaux nés, qu'on bercaient sur les toits, pour leur donner la ville a gouter, ou sont les chansons triste? La fille est bien trop immense pour ces pieds minuscules piétinés par Janvier qui sent l'amour et qui pleure en silence. Le temps est different comme il est pareil ailleur, il a ralentit ses long bras pour noyer dans l'hiver tout les enfants du monde qui n'en sont plus du tout.
La ville est immense, elle fait du mal et elle fait du bien, il faudrait chanter plus fort que les trains et le temps, pour ne pas mourir vivant.

Mercredi 26 janvier 2011 à 20:27

J'arracherais chacun de mes yeux,
Pour chacune de tes mains sentir sur ma poitrine
qui sont fait l'un pour l'autre.
Pour m'endormir, de l'autre coté de ton grand lit,
Et aspirer ton souffle endormit  ( je serais toute petite )
Je voudrais bien me taire, ce serait si facile : tu me rend muette,
Et avaler tes mots quand tu me mords les levres.
Je serais qui tu veux pour etre qui tu aimes,
Tu me rends sourde, muette, aveugle,
Je bois tes notes qui pleuvent du soleil.

 


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