Daisy

Daisy

Lundi 15 novembre 2010 à 20:47

Je leve jusqu'au plafond toute seule mon verre de chardonnay, parce que j'ai trouvé un stage. j'aimerais vraiment bien recevoir un coup de fil avant d'etre saoule, et puis merde a la fin.
les volutes de mes cigarettes froides , beaubourg et un coup de taloche, des bisous partout, des meubles dans un camions et du tissus plié, tout est la.
C'est vachement cool d'avoir fait une machine, j'avais plus que des culottes barbapapa,  j'suis pas sur que ca aurai fait rire, mais si il y a un monstre dans le tiroire de ma commode,  je le foutrait  au congelo et on verra demain.
Tout ne tien qu'a un rien.
Un Frigo plein, un papier signé, un orage, un seul verre a pied, un ecran noir. Dehors un chien qui aboie et mon envie de ne pas etre seule.
D'un moi a l'autre,
D'un mois à l'autre.


Samedi 13 novembre 2010 à 23:25

Au 27 tout le monde cloche un peu. Une douzaine de sourires, une douzaine de fois les yeux qui brillent, avant de poser les valises qu'on a sous les yeux.  J'avais des choses à dire, avant d'étre noires et grise,  des niaiseries de foires qui planent a dix mille. Il faut jamais rien leur dire, aprés il s'en vont vite, vite, alors je pose ma langue sur son dos, et qu'importe si je suis plus que l'ombre de mon ombre, j'ai toujours le meme prenom meme si je deteste Novembre.
Un trou dans le mur et une tarte rose, de la poussiére et une boite de 12, qu'importe, demain j'irais tout sourire avec le cul comme une invitation.
Dans 4  jours je pleurerais de ne pas etre emballé dans un papier cadeau avec un joli ruban bleu, mais tant pis, qu'importe, si il pleut depuis une semaine et que la demi douzaine de paire d'yeux qui sentent 24 faubourg soient mort au matin.
Mes joli déguisements moisissent au fond du placard, et moi je ne sais meme pas qui je suis. Si seulement on me faisait un peu confiance, j'aurais plus peur de mon ombre et mes yeux comme une invitations.



Samedi 4 septembre 2010 à 14:07

Maintenant que je roule mes clopes ma vie a changée.
Et puis hier, quand j'ai posé mes valises dans cette rue perpendiculaire au boulevard voltaire, il y avait de la musique tres fort dans la rue, qui disait " plus rien ne m'ettone", et moi j'ai trouvé ca drole l'ironie du destin, j'avais envie de rire , de tout jeter par la fenetre, de rentrer chez moi.
Mais chez moi c'est ici.
j'ai accroché 80 photos au mur et j'ai rangé un peu, Ensuite M. et moi on a arpenté la rue de lappe. Finalement, j'ai engueulé pendant deux heures une bande de guadeloupéens homophobse et un mec qui voulait mettre de la vodka dans son verre d'eau. Moi, ca m'a franchement énérvé.
J'ai dormis dans mon lit, dans mon appartement et ce matin j'ai accroché mon rideau de douche.
C'est drole.

Mardi 31 août 2010 à 10:56

Je sors d'un mois de boom et autres jeux de pistes, j'ai le foie qui cris au secours et trop de chansons dans la téte. Autour de mois les gens n'ont plus la meme allure et il n'y a pas de boue partout, bientot je serais dans les rues sales de la capitale a chercher mon appartement en me disant que, ca  y'est, c'est finis, ca commence, je ne sais pas.
Je sors d'un mois a manger de la merde et a me geler dans une piscine dégueulasse, autour de moi les garçons ne sont pas torse nue, l'odeur du néoprene humide est encore un peu la, j'ai  repris tout mes kilo en quelques jours, et j'ai trop de choregraphies dans les jambes.
Bientot je bouclerais ma valise et pour la premiére fois depuis longtemps, je poserais mes fesses dans une salle de cours en regardant ces nouveaux visages autour de moi.
Et puis Surement, je continuerais ce que j'ai entrepris, un nouveau tour de france pour une nouvelle année, avec des week end dans le train en revassant a Toulouse, Lyon, Rennes, Paris, Montpellier et Saint pé de Bigorre qui sera deja loin.

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